Post uit Hessdalen

Post uit Hessdalen (PUH) est une compagnie de cirque et théâtre musical particulière dont le cinéaste et artiste circassien Stijn Grupping et la metteuse en scène de théâtre Ine Van Baelen constituent le noyau artistique. Mais à chaque production, ils associent d’autres artistes.

Dans ce cadre collectif souple et changeant, PUH crée des productions hybrides au langage scénique novateur qui réunissent différentes disciplines artistiques – théâtre, musique, vidéo, arts plastiques, cirque. Dans chaque création, la compagnie engage le dialogue avec de la musique (interprétée en direct) et/ou avec des paysages sonores et souhaite ainsi rendre apparents des liens entre nos sens, notre faculté de compréhension et nos actions.

Chère publique,

chaque spectacle est une conversation à double sens. Avec des deux côtés : des sens aiguisés et une grande curiosité. Mais aussi : des questions épineuses, des réponses complexes et des réalisations changeantes. Même si n’avons pas trouvé de terrain d’entente ou pas répondu à vos attentes, sachez que nous vous avons écouté(e)(s) avec attention et que demain, nous tenterons à nouveau. Encore et encore. 

Cordiallement,

Post uit Hessdalen

Liv Laveyne à propos de PUH dans Circusmagazine #48 (septembre 2016) :

« Le fait que ce duo de créateurs mène une recherche de fond sur le sujet de leur spectacle, l’étende sur une période plus longue qu’une seule production et l’associe à différentes formes et disciplines, le rend précisément si intéressant. Si leur premier spectacle, Het kleinste familiecircus ter wereld [Le plus petit cirque familial au monde], dans lequel ils mettent en œuvre une projection vidéo pour dépasser les limites physiques des artistes de cirque dans le temps et dans l’espace, leur documentaire Poolnacht dans lequel une obscurité grise et ardente et la voix du narrateur nous transportent dans une transe intemporelle, ou le nouveau spectacle, PAKMAN,sont radicalement différents en matière de forme et de discipline, le contenu partage une préoccupation identique : comment abordons-nous, êtres humains, le phénomène du temps en tant que donnée virtuelle, naturelle ou économique ? »

Tuur Devens sur le site Theaterkrant.nl (avril 2017)

« Post uit Hessdalen porte bien son nom. […] Inexplicable, fascinant, échappant au temps et à l’espace. L’artiste de cirque et cinéaste Stijn Grupping et la créatrice de théâtre et scénariste Ine Van Baelen paraissent vouloir générer cet impact avec leurs spectacles hybrides qui marient différentes disciplines artistiques. »

Stijn Grupping (°1986) est l’un des cofondateurs au début des années 2000 du cirque Ell Circo d’Ell Fuego, récemment couronné du Prix de la culture flamande. Il y donne des cours pendant quelques années, crée des spectacles et se spécialise dans la jonglerie avec des balles. Ses expériences d’intégration de la vidéo et de projections au cirque, un domaine encore grandement inexploité à l’époque, l’amènent à étudier le cinéma à l’école NARAFI à Bruxelles. Depuis 2006, Grupping travaille comme cameraman aussi bien pour le théâtre que le cinéma.

Ine Van Baelen (°1984) fait ses débuts de créatrice de théâtre et d’actrice en 2008, au festival Theater Aan Zee, avec le collectif zie!duif qui obtient le prix du Jeune Théâtre KBC pour le spectacle Stockholm. Elle étudie les sciences politiques et sociales (UGent), les sciences du théâtre (UA et Freie Universität Berlin) et les arts visuels et l’écriture de scénario au RITCS à Bruxelles. Van Baelen crée des spectacles et des performances avec, entre autres, DE Studio/Villanella, Vooruit, Campo, De Werf, Brussels Philharmonic et Zonzo Compagnie et écrit en 2015 le scénario Night Owl avec le soutien du VAF (Fonds audiovisuel flamand).

En Norvège, dans la vallée de Hessdalen, on observe depuis 1940 un phénomène lumineux inexplicable.

Entre décembre 1981 et l’été 1984, la fréquence d’apparition de ce péhnomène s’est accru jusqu’à 15, 20 fois par semaine. Depuis, un groupe de scientifiques cherche une explication pour ce spectacle lumineux énigmatique. Chaque hypothèse envisagée jusqu’à présent – allant de phares de voiture à une vie extra-terrestre – a été réfutée par manque de preuve suffisante.

La vallée de Hessdalen ne compte plus qu’une centaine d’habitants. Autrefois, cette communauté était quatre fois plus grande. Aujourd’hui, beaucoup de maisons sont à l’abandon. Ridiculisés dans leurs tentatives de décrire le mystère, ceux qui habitent encore Hessdalen gardent désormais leur possible explication pour eux.